
A chaque élection les commentateurs parlent, avec mépris, des candidats « populistes » pour désigner ceux qui ne sont pas membre des partis qui détiennent le pouvoir depuis des lustres. Les « populistes » seraient des démagogues assoiffés de pouvoir face à des personnes responsables soucieuses de l'intérêt général.
Outre que la gestion de nos « élites » n'est pas transcendante, les « populistes » n'ont pas le monopole de la démagogie. La démocratie est « populiste » par essence. Pour se faire élire il faut être démagogue pour s'attirer les voix des électeurs. Chaque élection est un concours de promesses qui n'ont de valeur que pour ceux qui y croient. Ce populisme officiel peut se mesurer par l'importance des subventions attribuées et par le surendettement des collectivités publiques.
Serge GRASS